Des chaînes de coton
Mes parents ne réalisèrent pas tout de suite, trop occupés à se disputer et encombrés des affaires de plage. Quand ma sœur cadette s’écria :
– Maman ! Ils ont quoi les gens ?
Mon père aussi avait remarqué.
– Armance, tais-toi !
Puis, houspillant ma mère :
– Non, mais ! tu as vu où nous sommes ? Avec tes idées à la noix ! « Il y aura moins de monde ». Tu penses !
Il grommela pour ne pas être entendu, mais c’était peine perdue; tous les regards nous fixaient.
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2 commentaires
Roé
bonsoir
je trouve que vous avez une bonne observation, du monde physique et psychologique. L’analyse vue par les parents avec des préjugés et l’optique des enfants avec leurs vues simples. La présentation que vous en faite, je parle de l’écrit est séduisante et vivante.Votre texte fait penser que, les nouvelles générations sont plus souples que celles de nos parents. Il s’avère dans ce cas que la réponse est négative ( son épouse). L’enfant non traumatisé voit cette aventure comme une expérience vitale. La chute, le revirement du médecin appelle à se poser des questions sur l’existence, si on évolue, ou si on reste figé?
Gérard
ARod
Bonjour Gérard, merci pour votre lecture et retour !
Effectivement le choc des générations n’est pas une illusion. Les mentalités changent, les générations débâtent sur les mêmes sujets avec des points de vue très différents. L’ idée que le personnage ne s’ en remette pas à l’opinion de ses parents et fasse preuve de beaucoup d’indépendance d’esprit me plaisait beaucoup. A bientôt !